Principe de l’atelier 1

L’Atelier 1 est le premier cours auquel participeront les élèves

Beaucoup de ces participants utilisent le mode automatique simplement et sont parfois déçus du rendu des photos qu’ils obtiennent alors qu’ils ont investi un montant non négligeable pour obtenir de meilleurs résultats.

La suite logique est de buter sur un mode d’emploi trop complexe, qui décrit où se trouve les multiples fonctions de l’appareil mais qui n’explique en rien la Photographie (avec un grand P !).

Il convient donc de prendre le temps de définir avec les élèves les enjeux des 4 ateliers débutant:

• Dépasser le mode automatique et prendre le contrôle de son appareil
• Prendre le contrôle de son appareil ( s’y retrouve devant un objet couvert de boutons, de molettes, d’écran LCD )
• Développer le sens de l’intention photographique, à savoir la faculté du photographe à décider ce qu’il souhaite faire puis avoir à sa disposition les clés techniques pour le mettre en

L’Atelier 1 a été construit pour que les élèves puissent dès leur sortie obtenir de meilleures photos ( par ex. via l’optimisation de saturation/contraste en mode JPEG ).

Pour les élèves qui démarrent le cycle complet de 4 ateliers, il convient de rassurer les élèves sur le fait qu’ils vont recevoir beaucoup d’information en un temps court. Et que tout cela prend du temps à digérer.

Fonctionnement de l’appareil photo

POINTS IMPORTANTS :

•  La description de l’appareil réflex est le premier point à Une partie de l’apprentissage de la photographie se fait d’abord par l’apprentissage d’un certain vocabulaire: boîtier, objectif, miroir, capteur, obturateur sont par exemple une première base. Ce vocabulaire commun permet une meilleure précision des questions et des réponses à apporter pour toute la suite des cours.

• Lors de cette présentation de l’appareil, il est bon de mentionner qu’une photographie est toujours le produit de 3 paramètres qui constituent l’exposition, à savoir la sensibilité du capteur, la vitesse de l’obturateur et l’ouverture du Ceci est la base historique de la photographie, au delà des boîtiers modernes couverts de boutons divers. Vous reviendrez plus tard sur ces 3 notions essentielles qui constituent le triangle d’exposition.

Exercices :

Exercice 1:

vous pouvez détacher votre objectif de votre boitier pour faire observer
aux participants le schéma ci-dessus.

Les Formats d’images

POINTS IMPORTANTS :

•  Conception de « poids » d’image

• La différence entre JPEG et RAW

• Déterminer la quantité d’images restantes sur la carte mémoire (Exercice 1)

• Montrer la possibilité d’optimiser le rendu du JPEG en terme de contraste, saturation et netteté L’intention du photographe sur le rendu de son image peut être mise en place grâce à ceci. (Exercice 2)
• Montrer la possibilité de faire du N&B directement en Il est intéressant d’utiliser ici les filtres dans le menu de réglages. (Exercice 3)

EXERCICES :

Exercice 1 : Les différents format d’image et la capacité de la carte mémoire

Il est très simple lors de cet exercice de se rendre compte de la nature “compressée” du format JPEG. En effet, on remarque qu’en passant d’un format RAW à un format JPEG, les images pèsent moins lourd.

Il existe également des réglages “JPEG” différents, par ex. L, M et S chez Canon, ce qui indique une résolution de plus en plus faible avec comme résultat un abaissement de la qualité d’image.

Veillez à ce que chaque élève trouve ce réglage et constate le changement.

Exercice 2 : Notion de retouche photo sur les photos JPEG

Vous pouvez indiquer aux élèves qu’ils peuvent donner un rendu à leurs images un peu moins “plat”. En effet, vous pouvez les guider à travers leur menu vers ces réglages.

Ainsi, vous pouvez faire faire des tests en réglant la saturation au minimum et au maximum et comparer le résultat. Idem avec le contraste. Proposez donc à vos élèves de réfléchir au rendu qu’ils souhaitent en fonction des sujets qu’ils abordent.

/!/ Pour les différentes marques d’appareil, le chemin d’accès à ces menus se fera différemment. Il s’agit de trouver “Style d’image” ou “Optimisation d’image” (Canon/Nikon). Merci de vérifier ce point avant le cours si vous n’êtes pas à l’aise sur une marque /!/ 

Exercice 3 : Notion de filtres N&B en Jpeg 

Proposer de faire un portrait en mode monochrome en adoptant dans un cas le filtre vert et dans l’autre le rouge. Le résultat permettra de proposer, pour le portrait, d’utiliser le filtre vert pour plus de densité sur les tons chair. On peut aussi proposer de finaliser un N&B en jouant sur le réglage de contraste par exemple.

• qu’une lumière de faible température sera plutôt “jaune/rouge” alors qu’une température élevée sera “bleue”. Ceci est source de
• Sur le diagramme suivant, on retrouve les positions approximatives des pré- réglages de balance des blancs, communs à toutes On comprend ainsi que selon la position, la compensation fera apparaitre la couleur opposée: par ex. sur le pré-réglage “néon” à environ 3.000K, l’appareil compensera en ajoutant une quantité de bleu.

• Selon le niveau du groupe, on pourra développer en allant plus loin dans la théorie et aborder les degrés Kelvin qui définissent cette température et que l’on retrouve en tant que réglage sur certains boitiers numériques.

EXERCICES :

Exercice 1 : Balance des blancs

L’idée est simplement de faire varier le préréglage de balance des blancs de l’appareil et d’observer une certaine dominante apparaître sur un objet neutre (mur blanc, etc.) qu’elle soit bleue ou jaune. On pourra demander aux élèves de constater les différences et peut-être de conseiller de conserver le mode balance des blancs “Auto” sauf si l’on souhaite subjectivement donner à son image un caractère plus chaud ou froid.

Histogrammes & Correction d’exposition

POINTS IMPORTANTS :

• Présenter l’outil « histogrammes » et son utilité de vérification de l’exposition. En effet, il est utile de valider par la représentation des histogrammes une impression telle que “ma photo est trop sombre”. L’observation sur l’écran arrière est trompeuse – on peut d’ailleurs modifier la luminosité de l’écran Donc seuls les histogrammes font foi pour valider l’exposition.
• Chaque élève doit savoir activer les histogrammes sur son boîtier.

• EXERCICES :

Exercice 1 : Histogrammes/correction d’exposition

Trouver une surface blanche, laisser les élèves prendre une photo uniquement d’une partie homogène (attention à l’autofocus qui patine !). Le résultat est un histogramme moyen alors que l’objet photographié est blanc. Il est ensuite aisé d’énoncer ensuite les principes de correction d’exposition et donc de faire adopter un +1 ou +2. On observera attentivement le déplacement de l’histogramme.

Exercice 2 : Histogrammes

Cet exercice permet de comprendre que le déplacement de l’histogramme n’est pas linéaire mais que ce dernier se déforme – s’étire ou se comprime – révélant ou masquant des détails.

Il s’agit de prendre en photo une scène quelconque suivant les valeurs de correction d’exposition croissantes, en partant de -3 jusqu’à +3. En observant l’histogramme, les élèves se rendent compte que l’histogramme s’étire tout d’abord, révélant les détails dans les ombres, avant de se comprimer progressivement vers les hautes lumières, masquant ainsi les détails en leur sein, jusqu’à une sur exposition.

Sur les appareils de vos élèves* :

Activer les histogrammes sur NIKON :

Lors de la revue d’image, il suffit d’appuyer successivement sur la touche « bas » du
sélecteur pour obtenir les histogrammes.

Activer les histogrammes sur CANON

Lors de la revue d’image, il suffit d’appuyer successivement sur la touche « INFO. » à
l’arrière du boîtier.

Correction d’exposition

NIKON:
Le bouton suivant se trouve en général au-dessus du boîtier. Il est aussi possible d’y
accéder sur le menu arrière avec le bouton « info »

CANON:
Chez Canon la correction d’exposition se fait soit

depuis le menu, soit depuis l’accès

avec le contrôle rapide ( bouton Q à l’arrière du boîtier ).

Le triangle d’exposition

POINTS IMPORTANTS :

• Introduire le principe de l’équilibre entre les 3 paramètres qui définissent une exposition : ouverture, vitesse et sensibilité. Il s’agit de présenter que si l’on touche à l’un, un des autres change pour compenser la modification.
• Une photographie se résume ainsi : on expose une surface sensible à la lumière avec une certaine quantité de lumière pendant un certain temps. On définit ainsi sensibilité – ouverture – vitesse respectivement. Il est donc logique d’expliquer la relation de l’un à l’autre en expliquant qu’une même photo (dans le sens même histogramme pour même cadrage) peut être prise avec des trios de paramètres différents. En effet, on conçoit aisément que devant une même scène, si on laisse rentrer une quantité moindre de lumière, il faudra la laisser rentrer plus longtemps.

La sensibilité (ISO)

POINTS IMPORTANTS :

• Introduire le principe de l’équilibre entre les 3 paramètres qui définissent une exposition : ouverture, vitesse et sensibilité. Il s’agit de présenter que si l’on touche à l’un, un des autres change pour compenser la modification.
• Une photographie se résume ainsi : on expose une surface sensible à la lumière avec une certaine quantité de lumière pendant un certain temps. On définit ainsi sensibilité – ouverture – vitesse respectivement. Il est donc logique d’expliquer la relation de l’un à l’autre en expliquant qu’une même photo (dans le sens même histogramme pour même cadrage) peut être prise avec des trios de paramètres différents. En effet, on conçoit aisément que devant une même scène, si on laisse rentrer une quantité moindre de lumière, il faudra la laisser rentrer plus longtemps.

Exercice 1 : Le bruit numérique

Cet exercice consiste simplement à faire plusieurs photos identiques en faisant varier la sensibilité entre les prises. L’intérêt pour l’élève est de déterminer sur son boitier un réglage maximum d’ISO avec un niveau de bruit acceptable.

Mode P

Le mode « P » est utilisé dès le premier cours pour « sortir du mode automatique ». Il est donc important de marquer le coup auprès des élèves puisque c’est en majorité ce qu’ils souhaitent obtenir de leurs cours. Il est essentiel de préciser que c’est un mode semi-automatique – on fixe l’ISO uniquement, donc on contrôle le bruit évoqué au point précédent – mais que les ateliers suivant feront lâcher ce mode « P » pour les modes priorités.

POINTS IMPORTANTS :

• Le mode « P » constitue la première étape vers un contrôle manuel de l’appareil ; l’utilisateur peut régler lui-même la sensibilité à utiliser.
•  Ce mode implique donc de prendre conscience d’une certaine limite de vitesse à ne pas franchir pour éviter lle flou de bougé. Indiquer que cette vitesse est visible dans le viseur et apprendre à la lire.
• Cette notion de vitesse limite sera précisée lors de l’atelier 2 en faisant
  intervenir la focale (voir Atelier 2)