Principe de l’atelier 7: Le Portrait
L’atelier 7 enseigne l’art du portrait en lumière naturelle, et initie le participant à la direction de son modèle.
Une fois de plus, il s’agit d’un genre photographique aux pratiques, aux esthétiques multiples, et à l’histoire chargée.
En ce sens, la pratique du portrait ne pourra se faire sans une introduction historique, et sans la présentation de quelques illustres représentants du style.
L’index des photographes regorge de portraitistes. Le formateur prendra grand soin de présenter des auteurs aux esthétiques différentes, afin de « nourrir » le participant, et lui donner l’inspiration nécessaire à la phase pratique.
La prise de vue en extérieur se fera en deux temps :
– Pour commencer, les participants et le formateur s’utiliseront comme modèles. Les différentes techniques, astuces, et méthodes pour diriger le modèle seront présentées
– Ensuite, le participant ira à la rencontre de l’étranger, afin de lui proposer de tirer son portrait. Il essayera d’appliquer les techniques apprises plus tôt. À noter que ce point est optionnel, et se fera si une période de temps peut y être consacrée.
En conclusion de cet atelier, si l’infrastructure le permet (locaux à disposition) vous réviserez et commenterez les images réalisées par les participants. Cette dernière étape de la session permettra de relever certains problèmes, mais surtout d’argumenter sur l’esthétique des photographies. Le formateur apportera ses commentaires, et donnera ses derniers conseils afin de réussir ses portraits.
1. Introduction : qu’est-ce qu’un bon portrait?
De manière très simple, définissez le portrait réussi comme la combinaison de deux facteurs : Un esthétisme, et un « renvoi émotionnel » du sujet.
Introduisez cet atelier comme ce double but ; la maîtrise de ces deux facteurs.
Une très bonne illustration à cette introduction serait d’utiliser la planche contact d’un célèbre photographe, annotée par celui-ci. De cette manière, vous présenterez la série d’images successives qui fût nécessaire à l’obtention d’un portrait réussi.
Exemple :
Présentez :
- Une planche du photographe Masatoshi Sukita : Une séance de portrait avec David bowie (illustration n°1)
- Une planche du photographe Réné Burri : Une séance avec Che Guevara (illustration n°2)
Ces planches contact nous montrent une série de photos à l’éclairage réussi et identique sur toutes les images, c’est le premier facteur indispensable à la réussite du portrait. La difficulté est ensuite d’obtenir le bon « renvoi émotionnel », et pour cela une certaine direction du sujet, et un déclenchement au bon moment est nécessaire.


Ces planches contact nous montrent une série de photos à l’éclairage réussi et identique sur toutes les images, c’est le premier facteur indispensable à la réussite du portrait. La difficulté est ensuite d’obtenir le bon « renvoi émotionnel », et pour cela une certaine direction du sujet, et un déclenchement au bon moment est nécessaire.
2. L’histoire technique du portrait (optionnel)
De nos jours, réaliser un portrait semble évident, et ne ressemble pas à une prouesse technique. Il n’en a pas toujours été ainsi.
Cependant, techniquement, tirer un portrait photographique n’a pas toujours été possible (support trop peu sensible et lent, optique trop sombre).
Une première révolution survint, lorsque la technologie fût assez avancée que pour capturer l’humain, elle dû cependant encore évoluer afin de rendre l’exercice moins fastidieux (les temps de poses restent longs) . A ce stade-ci, les portraitistes sont exclusivement des commerçants, exerçants dans leurs studios.
La deuxième révolution intervint avec la pratique amateur du portrait, et un tas d’avancé la rendant encore plus facile et accessible, notamment au niveau de l’ergonomie et de la portabilité des appareils.
Exemple en quelques dates clefs :

1827 : Nicéphore Nièpce réalise la première photographie de l’Histoire, la création de cette image requiert 72h de temps de pose. Sa technologie (support photo-sensible de bitume) n’est pas adapté pour faire poser un humain.

1839 : Louis Daguerre présente son procédé, modestement appelé « Daguerréotype ». Il s’agit d’un support recouvert d’iodure d’argent, qui au contact de la lumière se sensibilise et créer une image positive.
À ses débuts, l’invention permet, en de bonnes conditions de lumière, de prendre une image en seulement quelques minutes. Le procédé évolue ensuite techniquement au fil des années, et permet de réduire le temps de pose à quelques secondes. Il est désormais possible de faire poser l’humain, et de tirer son portrait.

1854 : C’est l’invention de la « photo-carte », le premier tirage photographique papier.
Sur base d’une image négative sur verre, l’image est reporté sur un support papier. Cette technique est bien économique, et l’aspect souple séduit en masse.
Cette invention fera exploser le nombre de studio photographique proposant des « photos-cartes », c’est la naissance d’un métier.

1870 : C’est l’invention du procédé au « Gelatino Bromure d’argent », une solution bien plus sensible à la lumière que les précédentes ; il est désormais possible de capturer une image au 200e de seconde, en plein soleil avec une optique lumineuse. Le procédé s’industrialise, et est rendu accessible au grand public.

1888 : George Eastman (monsieur kodak) opère deux révolution : il adapte le support photo-sensible sur un rouleau flexible (fini la lourde plaque de verre), et il conçoit puis industrialise le premier appareil portatif et bon marché. l’amateur a dorénavant tout en main pour réaliser lui-même ses portraits de famille.


1900 : C’est l’apogée du mouvement Pictioraliste, qui déplore l’unique utilisation de la photographie pour capturer et rendre la réalité. Le Pictioralisme tente par une série d’effets de lumière et de flous très kitschs, d’imiter le bel art de la peinture. Ce mouvement donne naissance à d’impressionnants portraits aux allures mystiques.

Début XXe siècle : Les studios, auparavant passage obligés pour se faire tirer le portrait, voient leurs chiffres d’affaire dégringoler. Ils s’adaptent de différentes manières : ils se recyclent en laboratoires de développement, ou ils proposent des décors de prises de vues farfelus (animaux empaillés, plantes exotiques, toiles de fond).

1913 : Oskar Barnack (monsieur Leica) adapte la pellicule au format 35mm, permettant de produire des appareils photos plus portatifs. Il dote également son premier Leica d’un obturateur capable de déclencher au 500e de seconde, et d’une optique très lumineuse.
3. L’histoire de l’art du portrait : les grands représentants
Attachez-vous à retracer l’histoire du portrait au travers de ses grandes figures ; de la plus ancienne et classique à la plus contemporaine et novatrice, en passant par les tenants principaux de certains mouvements.
Exemple :
1. Nadar (1820-1910) : Il est le photographe des grands artistes de son temps. Il utilise le collodion humide, procédé négatif. Ses photographies sont prises principalement sur fond neutre, de trois-quart. L’esthétique est classique. (Voir illustrations)
2. Auguste Sander (1876-1964) : Il est considéré comme l’inventeur du style documentaire.
A partir de 1911, il débute son immense projet nommé « les hommes du XXe siècle ». Ce sont des portraits d’allemands de toutes catégories sociales, que Sander catégorise en 7 groupes (les paysans, les artistes, les femmes,…).
Son style se veut neutre, objectif et informatif ; les visages sont sans expressions, et les personnages portent la tunique de leur fonction ou de leur rang social. Auguste Sander ne cherche pas à sonder l’âme de ses sujets, son approche est sérielle et superficielle. (Voir illustrations)
3. Lisette Model (1901-1983) : Son style est radicalement différent de celui de Sander. Model caricature ses sujets, elle détaille les apparences, les grimaces, les rondeurs des corps.
Sa photographie est clairement expressionniste. (Voir illustrations)
4. Anders Petersen (1944), série « café Lehmitz » : Il est un élève notable de Lisette Model, tous deux emploient des lumières dures pour souligner l’expressionnisme de leurs sujets.
L’attitude intègre du sujet est fondamentale dans leurs portraits ; le modèle ne doit pas poser pour le photographe, mais être lui-même. (Voir illustrations)
5. Richard Avedon (1923), série « In the American West » : Pour sa série « In the American West », il a parcouru les USA et a photographié les américains de la basse société (ouvriers, vagabonds, serveurs, mineurs,…). Pour chacune de ses images, il utilisa un fond blanc, dressé en extérieur.
Richard Avedon a choisi ce fond uni afin d’extirper les sujets de leurs contextes habituels. Il ne donnait également aucune indication de placement ou d’expression a adopter à ses modèles, il les laissait évoluer librement dans le cadre.
Le résultat de ses méthodes, est aux antipodes de son métier originel, celui de photographe de mode. Dans cette série rien n’est fait pour embellir le modèle, il est seul avec lui-même, semble mal à l’aise, il n’a pas été dirigé, il n’a pas été rhabillé, ou maquillé… Le sujet nous livre qui il est vraiment. (Voir illustrations)
6. Philip-Lorca diCorcia (1951) : Il pratique une image qualifiée de « documentaire-fiction », deux termes antagonistes. Pratiquement, les situations qu’il photographie semblent être prises sur le vif, mais en réalité tout est mis en scène (sujet, figurants, décor).
Ses portraits se caractérisent par des éclairages « clairs-obscurs », et des sujets à l’air mélancolique, et hagard.
Nombreuses de ses images tirent parti uniquement des lumières déjà présentes sur le lieu de prise de vue (un spot, des phares de voitures, des lumières d’intérieur,…)
(Voir illustrations)
7. Alec Soth (1969) : Photographe américain de l’agence Magnum. Ses portraits sont empreints de douceur et d’honnêteté.
Alec Soth laisse à ses sujets le temps de s’habituer à son objectif, et leur permet de se détendre, le résultat est une expression plus franche et relâchée.
Dans ces images, les contrastes de lumière sont doux, et les gammes de couleur sont pastels, il en résulte une grande douceur de ton.
Il dispose également, systématiquement le sujet au centre de l’image, afin de lui donner toute l’importance dans le cadre. (Voir illustrations)
1. Nadar – Baudelaire
2. Nadar – Sarah Bernhardt
Nadar -Portrait of Louis Pasteur
4. Nadar – Oscar Wilde
5. Sander
6. Sander
7. Sander
8. Sander
9. Sander
03 ASA3:2f10:2f1.tif
11. Model
12. Model
13. Model
14. Model
15. Model
16. Model
17. Petersen
18. Petersen
19. Petersen
20. Petersen
21. Petersen
22. Avedon
23-Avedon
24. Avedon
25. Avedon
26. Avedon
27. Avedon
28. Avedon
29. Avedon
30. Lorca diCorcia
31. Lorca diCorcia
32. Lorca diCorcia
33. Lorca diCorcia
34. Lorca diCorcia
35. Lorca diCorcia
36. Soth
37. Soth
38. Soth
39. Soth
40. Soth
41. Soth
42. Soth
43. Soth
4. La forme diptyque ou triptyque
Partant de l’idée, un peu réductrice, que le portrait est la description d’un personnage, abordez la notion de – mise en relation des images – comme une forme descriptive plus complète.
Avec le soutien d’images-exemples, vous démontrerez qu’il est possible de faire la description du modèle en deux ou trois images.
L’intérêt de cette mise en relation d’images peut-être purement informative, picturale, de ces deux natures, ou encore chronologique.
- Illustration n°1 : exemple d’un diptyque informatif
- Illustration n°2 : exemple d’un diptyque pictural
- Illustration n°3 : exemple d’un diptyque chronologique (avant-après combat)
En extérieur, invitez les participants à réaliser une description du modèle en deux ou trois images, grâce à une relation entre images de nature informative, picturale ou chronologique.



5. En extérieur : apprentissage et exercices pratiques
Cette première partie pratique, et en extérieur, est dédié à l’enseignement de certaines techniques, et astuces pour réussir ses portraits. L’exercice de direction du modèle sera aussi travaillé.
Durant cette première phase pratique, le participant sera invité à se servir de ses camarades ou du formateur comme modèles de ses portraits.
Abordez impérativement ces points techniques :
– La profondeur de champ, qui doit être minimum si la volonté est de mettre en exergue le sujet. Préconisez donc l’emploi d’une large ouverture, et le rapprochement par rapport à son sujet mis au point.
– La vitesse d’obturation doit être suffisante pour figer le visage du sujet ; pour ne pas générer de flou de bougé. Une vitesse de 1/30e de seconde est un minimum, pour une personne qui ne bouge pas ou très peu.
– La focale utilisée ne doit pas être déformante. A trop courte focale (et proche de son sujet), la distorsion se révèle être un vrai problème pour les visages. Préconisez une focale d’au moins 35mm pour les capteurs APS-C et 50mm pour les capteurs 24X36.
– La mise au point doit être faite sur l’oeil du sujet. Le regard étant le principal diffuseur d’émotion, il se doit d’être lisible. Pour une mise au point précise et sans surprise, conseillez l’emploi du mode AF One Shot (AF-S), combiné à un seul collimateur.
– La mesure lumière doit être faite sur le sujet, afin d’exposer le visage correctement. Préconisez l’emploi de la mesure pondérée centrale, tient majoritairement compte de l’endroit de mise au point pour calculer la lumière, mais également un peu du reste du cadre. La mesure pondérée centrale sera plus adaptée que la mesure Spot, dans la situation d’un fort contraste entre sujet et environnement.
Abordez ces points esthétiques :
– La lumière doit servir à mettre en évidence le sujet ou à l’embellir. En ce sens, une lumière réfléchie sur le sujet peut-être utilisée (grâce à un réflecteur, ou une autre surface réfléchissante comme un mur blanc).
Une source de lumière filtrée peut-être du plus bel effet (soleil au travers des branchages, d’une fenêtre,…)
Une ambiance « clair-obscur » peut-être créée pour dramatiser la scène. Il faudra trouver une situation où le sujet est fortement éclairé comparé à son environnement bien plus sombre (bougie dans une église, rayon de lumière dans une pièce sombre, rayon de lumière dans un sous-bois,…)
– Distinguez deux placements du sujet dans votre cadre : La position au tiers de l’image, qui donnera moins d’importance au personnage et créera une image axée sur l’esthétique de composition.
La position centrale du sujet, qui donnera une importance de premier plan au sujet ; il s’agira d’une composition simple, mais au service du portrait.
– Distinguez les différents plans : plan serré, plan poitrine, plan américain, plan italien, et plan moyen. Chacun de ces plans impliquera de plus ou moins travailler avec la gestuelle du corps.
– L’importance du fond et du décor, qui ne doit pas interférer dans la lisibilité du portrait. De manière générale, l’oeil ne doit pas se porter sur un autre élément que le sujet humain. Pour ce faire, un fond à la texture unie, et neutre aidera à distinguer le sujet. La faible luminosité de l’arrière-plan permettra de bien mettre en exergue le modèle.
Une faible profondeur de champ permettra de flouter les éléments qui pourraient perturber l’attention.
Donnez vos méthodes, et astuces pour diriger le modèle. Par exemple :
– Dans un premier temps, il convient de donner les indications de base au modèle ; positionnez-le dans le décor désiré, et dans l’éclairage adéquat.
– Dans un second temps, réaliser vos images test (lumière, profondeur de champ, focale, composition,…) en demandant au modèle d’adopter une position différente à chaque image, ou de se déplacer. De cette manière, l’échauffement sera aussi celui du sujet qui évitera de se rigidifier et de se sentir juste observé ; au contraire il se sentira acteur de la séance photo.
– Vient ensuite le temps de la séance. Tout modèle non-professionnel aura tendance à s’inhiber dès le départ, et se dotera d’une « façade », une sorte d’attitude figée qu’il a l’habitude de prendre devant un objectif. Le défi consistera à abattre cette façade pour retrouver le naturel. Pour ce faire :
– dynamisez le modèle en lui demandant d’adopter une série de positions très spécifiques. De cette manière le modèle se concentrera sur son rôle et en oubliera l’objectif pointé sur lui, et de votre côté vous repérerez les postures les plus intéressantes.
– Indiquez-lui le point que son regard doit fixer. Demandez de regarder légèrement au-dessus de l’objectif, permettra de donner une attitude plus détachée, plus profonde au regard « face-caméra ». Un regard incliné vers le côté, lui, amènera de la mélancolie.
– Ne restez pas l’oeil collé au viseur, veillez à entretenir une relation plus simple et humaine, de cette manière le modèle se relâchera. Discutez, demandez si il s’est déjà fait prendre en photo de cette manière, ce qu’il fait dans la vie, combien vous-même vous êtes également mal à l’aise devant un objectif, …
– Une autre technique consiste à demander au modèle l’exécution de certains gestes ou d’opérations mentales, et qui demande une certaine concentration. Demandez lui de refaire ses cheveux, de s’accroupir pour ensuite se relever, de retirer son pull, posez-lui un calcul mental, ou demandez ce qu’il faisait jeudi à 18h30,…
Chaque une de ces choses amèneront le sujet à se concentrer, et donc à oublier l’espace d’un instant qu’il se fait photographier. Le naturel resurgira.
Egalement, l’expression que nous prenons lors d’une phase de concentration, nous donne généralement un air très photogénique.
– Tournez la sensation de malaise à votre avantage : Ne dites rien et fixer intensément le modèle… Ce dernier se retrouvera déconcerté, et finira par réagir à cette absurdité en rigolant.
La tension est de cette manière amenée à son paroxysme, pour ensuite se transformer en relâchement complet.
– Demandez au modèle de fermer les yeux. Lorsque ces yeux sont clos, déplacez-vous légèrement. demandez ensuite à ce qu’il ouvre ses yeux, et déclenchez.
De cette manière, vous capturerez le sujet dans un bref moment de perdition.
Cette technique permet aussi de créer le jeu avec le sujet, et de détendre l’atmosphère.
– Amenez le modèle à s’épuiser physiquement ; demandez-lui de sauter plusieurs fois de suite, et le plus haut possible. A la fin de cet exercice, le sujet sera concentré sur son état physique, et essayera avant tout de récupérer. De cette manière, son attention se détournera de l’objectif, le naturel resurgira.
– Une technique infaillible pour faire rire un modèle, est de lui demander de but en blanc de se mettre à rire. Souvent le premier essai sonnera très faux, ce qui amènera le sujet à rire de lui-même (pour de vrai cette fois-ci).
Exemples d’exercices :
Exercice 1
Pour chaque point (nommé plus tôt) que vous expliquerez, vous jouerez
le rôle du modèle et disposerez les élèves autour de vous afin qu’ils vous prennent en photo, et appliquent les techniques, et astuces données :
– PDC minimum, mise au point, mesure lumière, focale, vitesse.
– Éclairage, placement du sujet, plan, choix du décor.
– Direction du modèle.
Exercice 2
Formez des binômes, et sur certaines consignes, demandez à ce qu’ils réalisent le portrait de leur camarade.
1. Ils devront trouver l’environnement de prise de vue, et faire leurs réglages techniques (PDC, mesure lumière, focale, vitesse,…). Commentez, et corrigez si besoin leurs choix.
2. Ils devront réaliser une série d’images test, et essayer différentes compositions, placement du sujet et plans. Commentez, et corrigez si besoin leurs choix.
3. Chaque participant est libre de mener sa séance grâce aux méthodes de direction du modèle données plus tôt. Commentez, et corrigez si besoin leurs images.
6. En extérieur : photographies d’inconnus (optionnel)
Proposez aux participants de réaliser le portrait d’un inconnu, avec le consentement de ce dernier.
La difficulté de cet exercice réside dans l’exécution rapide du portrait ; l’élève devra être prêt techniquement, avoir une idée de l’image qu’il souhaite obtenir, et enfin guider son sujet de manière efficace.
Si besoin, vous n’hésiterez pas à assister l’élève effrayé par l’exercice. Vous l’accompagnerez et prendrez contact avec l’inconnu.
Le stagiaire pourra répété cet exercice plusieurs fois, afin de mettre en pratique les différentes astuces vues plus tôt (technique, esthétique, direction du modèle).
7. Lecture des images réalisées
– vous sélectionnerez une série d’images « contre-exemple » et reviendrez sur les facteurs d’échecs (techniques, composition, direction du modèle)
– vous sélectionnerez une série d’images réussies, et détaillerez les raisons de la réussite (technique, composition, direction du modèle)
– En fonction du temps restant, vous mettrez en page un diptyque ou triptyque réalisé (cfr point 4). Les participants pourront se rendre compte de la force descriptive de ce genre de mise en forme.
– Pour chaque participant, essayez de mettre en lumière ses qualités (en guise d’encouragement), mais aussi ses faiblesses afin qu’il ait matière à travailler.