Principe de l’atelier 9

L’atelier 9 enseigne l’art de la photographie monochrome. Il sera établi les véritables atouts du genre pour la forme et l’esthétique d’une image.

De nos jours, le noir & blanc est encore très présent dans le paysage photographique, et utilisé à tout-va. Il sera bon de redéfinir sa bonne utilisation et envers quel sujet.

Le noir & blanc est une esthétique légendaire, encore aujourd’hui associée à la Belle photographie. Le formateur reviendra brièvement sur l’historique technique du genre (du support photo-sensible), et présentera les photographes classiques qui ont contribué à la réputation prestigieuse du style (Bresson, Doisneau, Lange, Adams, etc.)

Le formateur choisira ensuite quelques auteurs qui utilisent le monochrome à des fins distinctes, et les présentera aux participants. Il sera important de déterminer en quoi le N&B sert les esthétiques et les propos de ces photographes.

Cette phase a également pour but de « nourrir » les participants d’images, et de leur donner de l’inspiration nécessaire avant la prise de vue.

Avant de partir en extérieur, il sera fait état des réglages adéquats du boîtier pour optimiser l’image monochrome. Il sera également donné des conseils esthétiques et de choix de sujet en vue de réussir ses photographies.

Lors de la phase de prise de vue, le participant sera guidé vers des sujets précis, aux contrastes, aux textures, ou aux formes les plus susceptibles de produire des images en noir & blanc réussies.

Enfin, le formateur fera la démonstration, via un programme de retouche, d’une bonne conversion de la couleur au monochrome.

En conclusion de cet atelier, si l’infrastructure le permet (locaux à disposition) vous réviserez et commenterez les images réalisées par les participants. Cette dernière étape de la session permettra de relever certains problèmes, mais surtout d’argumenter sur l’esthétique des photographies.

1. Introduction : pourquoi photographier en noir & blanc ?

Cette introduction doit présenter les avantages et intérêts de la photographie monochrome.

Plus qu’un simple filtre esthétique, le Noir & Blanc peut être une plus-value de forme et de fond aux images.

Exemple :

1. Le monochrome ramène à l’essentiel. Une photographie couleur est souvent difficile à composer, tant il y a de tonalités à accorder, ou à faire ressortir.

Le noir & blanc est plus essentiel. Comme les jeux de couleurs sont absents, il ne reste que la lumière et les formes pour composer. En d’autres mots, l’illustration de son sujet peut-être plus élémentaire et plus clair avec l’usage du noir & blanc, car le photographe se concentre uniquement sur les formes, la lumière et les ombres.

2. Le monochrome apporte une homogénéité de forme. Le fait de passer les images en noir et blanc apporte immédiatement une cohérence grâce à la suppression chromatique. Les différences entre couleurs dominantes ou entre contrastes sont relativement gommées par la conversion vers le monochrome.

3. Le monochrome dramatise. De part son caractère plus terne, et son plus grand manichéisme de tonalité (la couleur n’étant plus là pour nuancer), le noir & blanc pourra amener une certaine force tragique à la scène.

Le photographe devra tenir compte de cet effet qui peut tronquer la réalité, la rendre plus ténébreuse.

Illustrez ces points à l’aide de matériel visuel. Afin d’étayer votre discours, donnez à voir une même image en couleur et en monochrome, et présentez les différences entre les deux versions. (voir illustrations attachées à ce chapitre)


2. Le monochrome : d’une contrainte à un effet d’art

Ce petit chapitre doit, factuellement, présenter le monopole du monochrome sur 150 ans d’histoire de la photographie.

Le noir & blanc était d’abord utilisé car il s’agissait de l’unique technique existante, et ensuite pour raison esthétique ; elle fût longtemps associée à la photographie artistique, alors que la couleur était considérée comme trop réaliste.

Exemple :

1827, première photographie par Nicéphore Nièpce : A son invention, la technologie photographique permet uniquement de créer des images en noir & blanc.

Le procédé de réalisation d’une image monochrome est bien plus simple que le procédé couleur : l’image noire et blanche est créée par l’exposition d’une surface photo-sensible qui enregistre plus ou moins de lumière, et noirci en fonction, créant du noir, des gris, et du blanc.

1861, première photographie couleur par Thomas Sutton : La première photographie couleur est réalisée. La technique est bien plus fastidieuse que pour le noir & blanc : trois photographies distinctes du sujet sont réalisées, l’une dont le support photo-sensible est surmonté d’un filtre rouge, l’autre d’un filtre vert, la troisième d’un filtre bleu. Chacune de ces images se laisse exposer par une longueur d’onde (rouge, vert, ou bleu), la luminosité de chaque couleur est donc enregistrée et il est possible de produire une image en couleur en projetant les diapositives issues de ces photos par les mêmes filtres et de les superposer.

Entre 1827 et 1861, le monochrome est donc uniquement utilisé par contrainte, vu qu’il s’agit de la seule technologie existante

1935, le Kodachrome : Malgré l’existence de la photographie couleur depuis une soixantaine d’années, le procédé couleur n’est rendu facile d’utilisation, et accessible à tous qu’en 1935, avec la mise sur le marché du Kodachrome, une simple pellicule en rouleau rassemblant les trois couches RVB.

Les années 1970 : Il faudra attendre cette décennie pour que les premiers auteurs-photographes s’essayent à la couleur. Avant cela, le noir & blanc était l’unique médium des artistes-photographes, le procédé couleur existent pourtant depuis plus de 100 ans (mais considéré comme laid, et trop réaliste).

Ces photographes pionniers de la couleur sont des américains, il s’agit des premiers coloristes (William Eggleston, Stephen Shore, Joel Sternfeld, Joel Meyerowitz, Saul Leiter).

De nos jours, la photographie monochrome continue d’être utilisée par énormément d’artistes qui l’associent à la Belle photographie.

Note : illustrations attachées à ce chapitre


1. Première photo – N. Niépce


3. Première photo couleur – T. Sutton


4. Kodachrome


5. Kodachrome


6. Coloriste américain – S. Shore


7. Coloriste américain – S. Shore


8. Coloriste américain – S. Shore


9. Coloriste américain – S. Shore


10. Coloriste américain – S. Shore


11. Coloriste américain – S. Shore


12. Coloriste américain – W. Eggleston


13. Coloriste américain – W. Eggleston


14. Coloriste américain – W. Eggleston


15. Coloriste américain – W. Eggleston


16. Coloriste américain – J. Sternfeld


17. Coloriste américain – J. Sternfeld


18. Coloriste américain – J. Sternfeld


19. Coloriste américain – J. Sternfeld


20. Coloriste américain – J. Sternfeld

3. Les photographes légendaires du monochrome

La photographie en noir & blanc fût donc l’unique médium utilisé par les auteurs-photographes jusque dans les années 1970.

Cette omniprésence du monochrome dans l’histoire de l’art lui confère encore aujourd’hui son statut de médium artistique.

Dans ce chapitre, présentez les grands auteurs classiques qui ont contribué à créer cette légende du monochrome.

Exemple :

En France : Entre les années 1930 et 1960, les photographes humanistes vont dessiner une vision sociale, humoristique et poétique de la ville de Paris. Ils utilisent le noir et blanc pour sa poésie, et refusent la couleur pour son trop grand réalisme. Ces photographes sont notamment :

    • Henri Cartier-Bresson
    • Willy Ronnis
    • Robert Doisneau
    • Brassaï
    • Edouard Boubat


1. Henri Cartier-Bresson


2. Henri Cartier-Bresson


3. Henri Cartier-Bresson


4. Willy Ronis


5. Willy Ronis


6. Willy Ronis


34doisneau.tif


8. Doisneau


9. doisneau


10. Brassaï


11. Brassaï


12. brassai


13. Edouard Boubat


14. Edouard Boubat


15. Edouard Boubat


16. Edouard Boubat

Aux États-Unis : Du côté américain, et à la même période que les français (1930-60), des photographes vont élaborer des projets beaucoup plus engagés politiquement et socialement, notamment afin de rendre compte de l’état de l’Amérique et de ses habitants après la grande dépression.

L’emploi du noir & blanc par ces photographes est purement pratique, le procédé étant à l’époque moins cher et plus facile à développer. Ces photographes sont notamment :

    • Walker Evans : Il réalise un reportage sur les fermiers touchés par la grande dépression avec James Agee, un projet financé par la FSA (Farm Security Administration).
    • Dorothea Lange : Elle réalise un reportage sur les migrations liées à la grande dépression, un projet financé par la FSA (Farm Security Administration).
    • Robert Frank : Il Dresse un portrait des américains avec son faramineux projet « the americans ».
    • Lewis Hine (actif au tout début du XXe siècle) : Il a photographié de nombreuses injustices sociales (les immigrés d’Ellis Island, les enfants au travail, les ouvriers des grattes-ciels), et a contribué à faire changer les choses.


1. W. Evans


2. W. Evans


3. W. Evans


4. W. Evans


4bis. W.Evans


by Dorothea Lange


6. D. Lange


7. D. Lange


8. D. Lange


9. R. Frank


10. R. Frank


11. R. Frank


12. R. Frank


13. R. Frank


14. R. Frank


15. R. Frank


19. L. Hine


20. L. Hine


21. L. Hine


22. L. Hine


23. L. Hine


24. L. Hine


25. L. Hine


26. L. Hine


27. L. Hine

4. Présentation d’auteurs

Présentez quelques auteurs-photographes qui utilisent le noir & blanc à des fins bien distinctes. Montrez de quelle manière, l’emploi du monochrome est une plus-value pour leur photographie et les sujets qu’ils traitent.

Exemples :

Brassaï (1899-1984), série « Paris de nuit » et « Graffitis » : Dans la série « Paris de nuit », l’emploi du monochrome sert très bien son esthétique du clair-obscur. La dualité des tons clairs et sombres est très bien rendue, la couleur n’étant pas là pour nuancer les teintes de lumière.

Dans sa série « Graffitis », il répertorie inscriptions et dessins sur les murs de la ville. Ces graffitis constituent de très belles textures « micro-contrastées », que le monochrome est capable de sublimer.


1. Brassaï


2. Brassaï


3. Brassaï


4. Brassaï


5. Brassaï


6. Brassaï


Adj PARIS Brassaï.qxd


8. Brassaï


9. Brassaï


10. Brassaï


11. Brassaï

Edward Weston (1886-1958), série des natures mortes : Les images de poivrons, de choux, de champignons, de coquillages d’Edward Weston sont des oeuvres graphiques dans lesquelles les lignes courbes sont soulignées par de somptueux contrastes. Le monochrome qui ramène à l’essentiel, aux formes et à la lumière, a le pouvoir styliser les objets.


12. Weston


13. Weston


14. Weston


15. Weston


16. Weston


17. Weston


18. Weston


19. Weston

Lee Friedlander (1934) : Le noir & blanc a un défaut majeur : du fait de l’absence de couleur, les différents éléments de l’image se distingue moins bien les uns des autres, les nuances chromatiques ayant disparues.

Lee Friedlander se sert de cette tendance du monochrome à « camoufler », et créé des images totalement parasitées, dans lesquelles nous ne distinguons presque plus rien au premier coup d’oeil. Il nous parle de cette manière de nos espaces urbains surchargés, parfois aberrants.


New York City


Father Duffy. Times Square, New York City


22. Friendlander


23. Friendlander


24. Friendlander


25. Friendlander


26. Friendlander


27. Friendlander


28. Friendlander

Michael Ackerman (1967) : Il se sert du N&B pour accentuer l’âme sombre de ses images ; il dramatise. Pour ce faire, il produit des images aux contrastes exagérés, quasi bi-tons.

Il travaille également l’effet argentique, en salissant ses tirages (poussières, griffes,…).


29. Ackerman


30. Ackerman


Poland 1999-2007


32. Ackerman


33. Ackerman


34. Ackerman


35. Ackerman


36. Ackerman


37. Ackerman


38. Ackerman


39. Ackerman

Stephan Vanfleteren (1969) : Vanfleteren est très attentif aux textures micro-contrastées, comme la peau ridée, le béton, le cuir craquelé, la pierre. L’emploi du monochrome subliment ces textures.

Il se sert du monochrome pour mettre en exergue les formes simples, et les jeux de lumières.

Dans certaines de ses images, l’esthétique noir et blanche est aussi employé pour rajouter à la misère de la scène, pour la dramatiser encore d’avantage.


40. Vanfleteren


41. Vanfleteren


42. Vanfleteren


43. Vanfleteren


44. Vanfleteren


45. Vanfleteren


46. Vanfleteren


47. Vanfleteren


48. Vanfleteren


49. Vanfleteren

5. Réglages du boîtier

Ce chapitre sera bref, il abordera uniquement l’activation du mode monochrome, son optimisation, et un bref rappel sera fait sur le choix de la mesure lumière.

Les notions techniques de base (ouverture, vitesse, sensibilité, autofocus, etc) sont considérées comme acquises, et le formateur veillera à ne pas s’y attarder.

Vous aborderez impérativement :

– la première méthode pour produire une image monochrome s’opère via le boîtier directement (illustration n°1) ; à peu près tous les appareils photo proposent d’enregistrer directement une image JPG en noir & blanc.

Cependant, par défaut ce mode de conversion se contente de simplement désaturer l’image, ce qui est une méthode très basique, et peu satisfaisante. Avec cette conversion, un bleu et un rouge de même tonalité lumineuse seront transcrits dans la même gamme de gris. Les images obtenues seront relativement fades.

– Il est possible d’améliorer ce mode monochrome par défaut de l’appareil (illustration n°2) ; quelques outils de retouches sont accessibles dans le menu style d’image (picture control chez Nikon). Ils permettent d’accentuer le contraste, la netteté, mais surtout de jouer sur la réponse tonale.

Cette dernière option permettra d’obscurcir ou d’éclaircir le gris auquel est associé l’une ou l’autre couleur. Par exemple, le filtre rouge éclaircira le gris des zones rouges (filtre additif), le filtre jaune obscurcit le bleu (filtre soustractif).

– la deuxième méthode pour produire une image monochrome s’opère en post-traitement (illustration n°3), via un programme de retouche, et si possible sur base d’un fichier brut (raw).

Ce sera le moyen le plus précis, et le plus complet pour travailler la réponse tonale des couleurs. L’accentuation du contraste et des micro-contrastes seront-elles plus raffinées.

Si le mode monochrome est choisi en complément du format raw, l’image sera visible en noir & blanc sur le boîtier, mais repassera en mode couleur une fois chargée sur l’ordinateur.

NOTE : Comme le participant ne retouche pas encore, vous lui demanderez de réaliser les prises de vues au format raw+jpg, afin que vous puissiez faire la démonstration d’une conversion en post-traitement sur base du fichier brut, et que le participant, de son côté, conserve une version au format JPG lisible.

– En monochrome, il faut veiller à utiliser une sensibilité aussi basse que possible. (illustration n°4)

En effet, en noir et blanc le bruit numérique devient souvent plus visible que sur une photo classique où les couleurs éloignent l’attention de ces parasites.

Il sera toujours possible de réduire le grain de l’image en post-production, mais autant commencer dès la prise de vue, avec des images aussi lisses que possible.

Vous aborderez facultativement :

– Dans le but de créer un clair-obscur (illustration n°5), le choix opportun du mode de mesure lumière sera le mode spot, et le point de mesure sera placé sur une zone à forte luminosité.

– Le correcteur d’exposition peut jouer le même rôle dans la création d’un effet clair-obscur. Pour ce faire, il faudra sous-exposer une scène à fort contraste (soleil-ombre, bougie-obscurité, etc) sur la base d’une mesure lumière moyenne (matricielle, évaluative).

– Le choix d’une faible profondeur de champ (illustration n°6) peut aider à mettre en exergue le sujet. Pour rappel, le monochrome a tendance à réduire la distinguabilité entre les différents composants de l’image.

6. « Pour photographier en N&B, pensez en N&B »

Avant la phase de prise de vue, citez (ou rappelez) les quelques astuces esthétiques qui peuvent aider à la réussite d’une photographie monochrome.

Prévenez des pièges à éviter, donnez quelques conseils de composition, et les sujets à privilégier.

Exemples :

– Repérer les scènes à fort contraste : Afin de rendre l’image plus explosive et nuancée, préférez les sujets aux forts contrastes lumineux (soleil-ombre, blanc-noir, éclairage dirigé-obscurité, etc.).

– Repérez également les sujets aux couleurs opposées (magenta-vert, jaune-bleu, etc.), qui permettront de bien distinguer les nuances de gris associées à ces couleurs (réponse tonale).

– Repérez également les sujets aux couleurs opposées (magenta-vert, jaune-bleu, etc.), qui permettront de bien distinguer les nuances de gris associées à ces couleurs (réponse tonale).

– Attention à la lisibilité de votre image : Encore une fois, le monochrome perturbe la bonne distinguabilité des différents composants de l’image, leurs couleurs n’étant plus là pour nuancer. Afin de pas produire une image « bouillie », préférez les images graphiques aux lignes structurantes, les composition dépouillées, ou encore l’emploi d’une faible profondeur de champ qui mettra la distinction sur une partie réduite de l’image.

– Envisagez des images à l’effet « clair-obscur » : Amenez à son paroxysme l’esthétique du noir et du blanc, mettez en valeur l’élément lumineux dans son contexte très obscur.

– Exposez correctement les ciels « actifs » : Les cumulus sur fond de ciel bleu seront du plus bel effet en monochrome, et rien n’empêche de les dramatiser (les assombrir) à l’aide d’un filtre jaune (à activer sur le boîtier).

7. Prise de vue en extérieur

Par votre série d’exercices pratiques, guidez les participants vers les sujets les plus « photogéniques », les plus susceptibles de sublimer leurs images monochrome.

Exercice 1

Les participants devront réaliser une série d’images, sous forme d’aplats, de textures micro-contrastées (pierre, asphalte, écorce, bois, peau,…)

La simplicité de ce premier exercice leur permettra de se concentrer sur les premiers réglages techniques.

Exercice 2

Imprimez au préalable une série d’images « pistes ».

Ces images (sous formes de petits tirages) seront données une par une aux élèves. A chaque nouvelle image délivrée, vous demanderez aux participants de réaliser quelques photos inspirées par cette image « piste ».

Cet exercice aura pour but de guider le participant sur une voie, vers un type sujet ou d’esthétique efficace en N&B.

Note : exemples d’images pistes dans la section attachés à ce chapitre

Exercice 3

Les participants devront réaliser des images au contraste « clair-obscur ».

Guidez-les vers des sujets naturellement très contrastés (une bougie dans une église, un intérieur sombre et une fenêtre vers le dehors, le soleil et l’ombre, le ciel au-travers des branchages,…)

Exercice 4

Imposez comme thématique « l’oeil ». les participants devront réaliser des images dont le sujet évident est l’oeil, en plan serré.

L’oeil et son contour est un excellent sujet pour le N&B, de part son contraste (le blanc, le noir de la pupille, le ton moyen de la peau) et ses textures micro-contrastées (iris, grain de peau).

Exercice 5

Imposez la thématique « ciel ». les participants devront réaliser des images dont le sujet évident est le ciel. Ils devront le magnifier (exposition, filtre jaune).


Exercice 6

Imposez la thématique « lignes ». Les participants devront réaliser des images graphiques et sans contexte, dont l’unique sujet évident est la ligne.


Exercice 7

Imposez la thématique « ombre ». Les participants devront réaliser des images, dont l’unique sujet évident est l’ombre. Ils devront la mettre en évidence (mesure lumière, correcteur d’exposition).


8. La conversion en N&B (optionnel)

Faites la démonstration d’une bonne conversion en monochrome. Votre retouche devra aller à l’essentiel ! N’oubliez pas que les participants n’ont normalement aucune notion en retouche de l’image.

Opérez la retouche en suivant ces points, et dans l’ordre :

1. Opérez un recadrage, balancement si nécessaire

2. Passez l’image en nuance de gris, et faites constater la simple désaturation des couleurs. (les couleurs opposées mais de même luminosité se convertissent en un même gris)

3. Travaillez la réponse tonale, apportez plus ou moins de luminosité au gris associé à certaines couleurs. (foncez le ciel bleu, foncez l’orange des peaux, éclaircissez le vert des feuilles, etc.)

4. Gérez le contraste de l’image via la courbe de tonalité (hautes lumières, tons clairs, tons sombres, ombres)

5. Réglez l’outil « clarté » pour accentuer les micro-contrastes

6. Montrez l’effet de vignetage, et d’accentuation du grain (facultatif)

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